Avril 2021

de Eric-Emmanuel Schmitt. La traversée des temps T1. 8/10

Moi qui aime l’histoire universelle, voilà une bien belle saga. On va accompagner Noé à travers l’histoire de l’humanité. En l’occurence pour ce premier tome, les débuts du néolithique et le déluge.

Comme toujours, les romans de EE Schmitt sont un plaisir de lecture, fluide, poétique mais pas lyrique, ni trop rapide, ni trop lent. Les personnages sont attachants et plausibles et j’aime surtout les notes de chapitre qui font le lien avec l’histoire.

Un bémol pour certains passages un peu moralisateurs sur le respect de la nature, l’écologie. Mais c’est bien dans l’air du temps. Et puis la partie romance des principaux personnages, un peu mièvre aussi.

Mais une belle et bonne lecture à la fin, et un très bon cliffhanger pour terminer, qui génère déjà l’impatience pour la suite.

de Nancy Houston. 6/10

de Maggie O’Farrell. 9/10

Démarrage un peu lent, à mi-lecture, je n’étais pas plus convaincue que ça. Mais la deuxième partie est très émouvante, superbement écrite. J’ai vraiment ressenti beaucoup d’empathie pour les personnages, surtout Agnès. Et j’ai le sentiment d’en savoir un peu plus sur l’homme Shakespeare. Donc finalement très très bonne lecture.

de Adeline Dieudonné.6/10

Il y a bien sur l’écriture, le rythme du récit, les portrait s qui se succèdent, bien campés, très réels. Mais c’est un peu comme un paquet de bonbons, pas super bons mais on arrive pas à s’arrêter. Donc lu en 2 jours. Mais pas le sentiment d’avoir lu quelque chose de grand. Juste une galerie de photos un peu glauque, un peu à la streep tease. Très belge finalement. Ce qui m’a surtout manqué c’est une petite pointe de fantastique, comme il y avait dans la vrai vie. Ce quelque chose de plus. Ici j’ai eu le sentiment d’un premier degré qui en nous emporte jamais. Dommage.

de Josephine Tey. 8/10

Voilà encore un libre comme je les aime. vraiment. c’est intelligent, intéressant, et il complète mon tableau historique avec plein de fils rouges avec les anciennes lectures. Au coeur du roman, Richard III. Déja croisé dans la reine de l’ombre de Doherty. Celui qu’on accuse d’avoir assassiné ses deux petit neveux. Et que Shakespeare, le père d’Hamnet, a mis en scène. Mais ici c’est bien de réhabilitation qu’on parle puis l’inspecteur Grant va remonter le fil de l’histoire pour l’innocenter et tenter de prouver la culpabilité de son successeur Henri VII. Et ce qui est aussi remarquable dans ce roman c’est qu’il est écrit en 1951, ce qui en fait vraiment un précurseur du genre. Rien d’étonnant à ce que ce soit considéré comme un classique. Un très bon classique.

Immobilisé sur son lit d’hôpital, l’inspecteur Grant s’ennuie. Pour se distraire, il passe au crible de son œil criminologiquement très exercé des portraits de personnages historiques. Parmi eux, un visage lui inspire sympathie et déférence. Mais il s’avère être celui de l’épouvantable Richard III, roi d’Angleterre, parvenu au trône (voyez Shakespeare) grâce à l’assassinat de ses neveux, les enfants d’Edouard. Alors commence à travers l’Histoire une quête de la vérité qui forme l’une des enquêtes les plus originales de toute la littérature policière, l’un des dix grands classiques du genre salué par la critique et aussi par les pairs de l’auteur.