La nuit s’annonce longue… Samedi soir, un peu passe minuit. Des bruits de gars qui discutent derrière le tennis. Et ça va me suffire pour me garder réveiller une bonne partie de la nuit. Philippe a appelé la police pour qu’ils viennent faire un petit contrôle mais j’ai un doute qu’ils viendront. Et de toutes façons je n’entend plus rien pour le moment, le temps qu’ils arrivent, si jeunes il y avait, jeunes il n’y aura plus. Et entre temps, Philippe dort a poings fermes. Et moi je suis la comme une cruche, assise dans la salle de bain glaciale, a surveiller la fenêtre. Franchement, débile. Qu’est ce que cette histoire m’a pourri la vie. Retrouverais-je jamais la tranquillité dans cette maison? Dans combien d’année cela sera-il derrière moi? Et pour autant qu’il n’y ai plus d’épisode pendant très très longtemps!
Le seul bon cote a cette affaire c’est que ca me fait dormir un peu moins, les journées sont plus longues, j’ai plus le temps de lire et d’écrire. Sans pour autant être beaucoup plus fatiguée a l’arrivée. Comme quoi. Voilà en définitive ce a quoi devait servir cet iPad. Et j’avoue que c’est hyper pratique. Pas besoin d’allumer la lumière, je ne réveille personne, et je peux lire, jouer, écrire.

01:10
Ah la police vient de passer. Ils n’ont pas eu besoin de sortir de leur van, il n’y a plus personne depuis longtemps. Je ne sais pas si je suis pour autant calmée et prête a fermer l’oeil…
Je devrais pouvoir écrire un peu Alauda mais c’est tellement difficile de m’y mettre, de me plonger dedans! Et je n’ai toujours pas l’outil de notes qu’il me faut. J’ai charge un nouveau programme, Manuscript, sensé être totalement adapte a un projet d’écriture, mais mes notes sont éparpillées de tous les cotes, il faut d’abord que je m’y retrouve, que je voie ou j’en suis. C’est tellement moins évident que je pensais! Un vrai challenge pour moi. Et en même temps, c’est ce dont j’avais envie. Je me plains tellement de m’embêter de ne pas avoir de choses a faire d’un niveau intéressant. Faut croire que je me surestime quelque peu! Et c’est un peu cet orgueil qui me fait ne pas abandonner.

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