de Anne Berest. 8/10
Un beau roman sur la shoah, qui mélange subtilement des passages historiques crus et durs et une galerie de personnages tendres et attachants. Certaisn passages un peu longs et moins intéressants mais à la fin, une belle lecture.
De Eric-Emmanuel Schmitt. 6/10
Deuxième épisode de l’agréable traversé de l’histoire par Eric-Emmanuel Schmitt. Et cette fois nous sommes en Mésopotamie, au cœur de Babel et de ses ambitions. C’est agréable à lire et quelques intrigues / personnages très sympas et intéressants, comme Kubaba, la reine de Kish. Mais aussi du moins intéressants comme la relation entre Noam et Noura / Sarah. Ou la partie biblique d’Abraham. Enfin ça ne m’empêchera pas de lire la suite quand même!
de Ken Follett. 6/10
première lecture de l’année en demi-teinte. j’aime moins Ken Follett dans le contemporain que dans l’historique. Pourtant le sujet est d’actualité et tout y est plausible, donc effrayant. la guerre nucléaire est à nos porte sur une succession de décision mineures, un engrange catastrophique que les dirigeant de la planète ne peuvent éviter malgré toutes leurs bonnes intentions. Mais quelques oint faibles, certains personnages un peu creux, des romances sans intérêt et à la fin, tout le mal porté par les coréens sans beaucoup d’explication. Il y avait peut-être moyen de faire mieux. Ce ne sera pas ma lecture de l’année.
de Mohamed Mbougar Sarr, 9/10
Une lecture particulière et enrichissante pour terminer l’année. Avec un Goncourt à la clé. Je n’ai pas toujours accroché aux pages les plus poétiques ou littéraires, parfois un peu trop abstrait pour moi. Mais les récits des hommes et des femmes sont prenants, émouvants et intéressants. Je pense que c’est une lecture qui restera en mémoire.
de Sarah Penner. 7/10
Un joli petit roman mais qui n’a pas tenu toutes ses promesses. L’idée de découvrir la boutique cachée dune empoisonneuse du Londres fin XVIIIe était très intriguant et attractive. Le livre avait de bonnes notes et déclaré « best-seller » aux Etats-Unis. Mais peut-être n’ont ils pas nos standards. En tout cas, les personnages de Nella et d’Eliza sont très attachants mais au-delà de ça pas énormément d’originalité. Donc oui Nella aide des femmes à se débarrasser de leurs maris, mais il ne leur est pas demandé grand chose et c’est souvent juste des histoires de femmes trompées. Comme l’histoire de Caroline, la partie contemporaine, femme trompée et qui a renoncé à ses rêves d’historienne pour plaire à son mari. Certes, un sujet, mais bon, pas débordant d’originalité non plus. Donc quelques belles idées d’amitié féminies, mais pas grand chse d’autre à se mettre sous la dent. Ne me laissera pas un souvenir impérissable je crois…
de David Diop. 7/10
C’est intéressant, la vision assez naïve d’un naturaliste français sur le commerce d’esclaves au Sénégal au milieu du XVIIIe. Son regard tendre et amoureux sur les habitants, curieux sur la faune et flore locale, intéressé sur la politique des royaumes en place. Poétique aussi, avec beaucoup de tendresse pour celle qui ne sera jamais sa femme et celui qui fut son ami. Une jolie lecture même si je n’ai pas été subjuguée. Je ne crois pas que le livre restera dans mes incontournables mais un regard intéressant, à mettre en parallèle et en opposition avec Blood & Sugar.
de Cécile Coulomb. 8/10
Beaucoup d’atmosphère, des personnages attachants et intriguant.
de Amélie Nothomb. 5/10
Promis, c’est la dernière fois que je me fait avoir par Amélie! Pas sérieux d’appeler ça un roman (ou pire un conte, comme dans le résumé). Juste une petite nouvelle sans beaucoup de profondeur ni d’intérêt. Et pourtant, le récit était sensé nous emmener au Congo en 1964, en pleine guerre d’indépendance, lors de la prise d’otage de Stanleyville. Un bout de notre histoire que je ne connais pas et qui m’aurait intéressé. Mais voilà, les 3/4 du bouquin sont consacrés à la jeunesse du père d’Amélie (et finalement c’est le plus intéressant). Et sur l’épisode de Stanleyville, quelques considérations creuses et c’est tout. Bref, circulez, il n’y a rien à voir!
de Erik Larson. 9/10
Quel personnage hors du commun! Et que je ne connaissait vraiment pas du tout (enfin si un peu depuis qu’on avait regardé le secret d’histoire en préparation de cette lecture!). Masi le livre n’est pas une biographie de Churchill, c’est une année d’histoire (du 10 mai 40 au 10 mai 41) vu de l’intérieur, des proches du PM comme ils disent. Et c’était passionnant.
Sa fille Mary, toute jeune, occupe une place central, une partie du récit est tiré de son journal.
++ un récit qui alterne entre intimité de la famille Churchill et les faits historiques, très détaillés car sur une courte période. L’impression de vivre les prises de décision de l’intérieur
+ un récit essentiellement basé sur les journaux intimes de proches, très personnels du coup. Et ce qui marque par-dessus tout c’est la résilience des anglais, la volonté de vivre normalement malgré le déluge de bombes quotidiens. Soirées, bals, flirts, la vie envers et contre tout.
– Certaines longueurs, passages répétitifs. Mais en fin de comptes, les bombardements de Londres furent aussi tristement répétitifs
de Harper Lee. 10/10
Un classique et une fois n’est pas coutume, de la littérature américaine. Et vraiment superbe. Témoignage historique d’une époque mais soutenue par une vrai histoire et surtout des merveilleux personnages, Scout, Jem et leur père Atticus. Et bien sur tous leurs voisins. Le roman a 60 ans cette année et clairement pas une ride au contraire.
de Edward Carey. 10/10
Je ne donne vraiment pas souvent cette note, mais j’ai adoré ce bouquin. Tout. Le sujet est hyper intéressant, la vie de Marie Grosholz qui deviendra Madame Tussaud et qui traverse la révolution française par le chemin des artisans. La forme, c’est très bien écrit, complètement en phase avec l’âge de Marie au fil du récit, très personnel très empathique. Beaucoup d’émotions du début à la fin. Mais pas de niaiserie. Toujours juste. Et puis les dessins qui viennent agrémenter et illustrer le texte. Parfait!
de Stefan Zweig. 7/10
suivi de « Le joueur d’échecs »
Un classique, il en faut de temps en temps. C’est incisif et dur comme la littérature du début du XXe pouvait l’être. Mais j’ai le sentiment d’être un peu passée à côté du génie de la chose. En tout cas, j’ai lu, bien apprécié et on verra avec le temps si il en restera quelque chose de plus grand.
de Christiana Moreau. 6/10
Un pitch bien prometteur mais un récit en demi-teinte. Plusieurs époques et le destin de femmes de la même famille. Avec en toile de fond Florence du quattrocento. La partie concernant la sculptrice Costanza est intéressante et bien construite, mais c’est finalement le récit d’Angela, épouse d’un mineur italien émigré après guerre qui est la plus aboutie. Le reste est un peu de l’habillage.
Et voilà une première tentative de fiche lecture:
de Laetitia Colombani. 6/10
Jolie intension mais un peu simpliste, mièvre. Aucune surprise dans ce petit récit d’une enseignante qui se prend de passion pour l’Inde et ses plus défavorisés, se trouve la fille qu’elle n’a jamais eu et ouvre une école pour ceux qui ne peuvent y aller. On y évoque bien sur tous les drames de ce pays complètement arriéré en terme de respect de l’humanité mais ce n’est pas poignant, trop lisse pour le thème évoqué.
de V.E. Schwab – 6/10
Avec du bon et du moins bon. Mais surtout un peu trop Young Adult pour moi. Le pitch est très prometteur, la revisite du mythe de Faust. Un jeune femme qui traverse 300 ans d’histoire et se damne pour sa liberté. Mais au delà de la promesse, pas grand chose dans le corps. Beaucoup de bons sentiments, peu de psychologie et très peu, voir pas du tout d’histoire. Sa sonne un peu creux, même si les personnages, surtout Addie et Luc, finissent par être attachants. Aurait pu être plus étoffé, surtout en 600 pages, il y avait le temps.
de Laura Shepherd-Robinson . 8/10
Très bon polar historique pour le fond. Londres, fin du XVIII, les rivalités politiques autour de l’esclavage et l’abolitionnisme. J’ai été particulièrement touchés par le côté « normal » de la traite des êtres humains. Dans notre époque policée et politiquement correcte, c’est absolument inimaginable qu’à l’époque on expose ses esclaves comme de la marchandise, sans aucun état d’âme. Ceci dit, les mentalités évoluaient quand même et les abolitionnistes finiront pas avoir gain de cause, heureusement.
En tout cas, un bonne enquêtes, plein de personnages très intéressants.
Points négatifs, un peu trop long et je me suis perdues dans les motivations des uns et des autres, un peu confus. D’ailleurs je n’ai pas retenu les motivations de l’assassin!
de Nadine Monfils. 9/10
Même si le dénouement est un peu tiré par les cheveux, c’était vraiment un chouette bouquin, un bon mélange d’ambiance, d’énigme, de personnages, d’art, d’histoire. Enfin une très bonne recette, et à la belge!
de Laurie King. 7/10
Une enquête de Sherlock Holmes et Mary Russell. L’idée est qu’il n’y en a jamais assez. Des enquêtes de Sherlock. Cette fois avec une jeune étudiante surdouée et qui reprend avec brio les observations et déduction du célèbre détective sur la fin. C’est pas génial mais ça se laisse lire. L’enquête n’est pas très originale mais les personnages sont sympas.
de Josephine Tey. 8/10
Voilà encore un libre comme je les aime. vraiment. c’est intelligent, intéressant, et il complète mon tableau historique avec plein de fils rouges avec les anciennes lectures. Au coeur du roman, Richard III. Déja croisé dans la reine de l’ombre de Doherty. Celui qu’on accuse d’avoir assassiné ses deux petit neveux. Et que Shakespeare, le père d’Hamnet, a mis en scène. Mais ici c’est bien de réhabilitation qu’on parle puis l’inspecteur Grant va remonter le fil de l’histoire pour l’innocenter et tenter de prouver la culpabilité de son successeur Henri VII. Et ce qui est aussi remarquable dans ce roman c’est qu’il est écrit en 1951, ce qui en fait vraiment un précurseur du genre. Rien d’étonnant à ce que ce soit considéré comme un classique. Un très bon classique.
Immobilisé sur son lit d’hôpital, l’inspecteur Grant s’ennuie. Pour se distraire, il passe au crible de son œil criminologiquement très exercé des portraits de personnages historiques. Parmi eux, un visage lui inspire sympathie et déférence. Mais il s’avère être celui de l’épouvantable Richard III, roi d’Angleterre, parvenu au trône (voyez Shakespeare) grâce à l’assassinat de ses neveux, les enfants d’Edouard. Alors commence à travers l’Histoire une quête de la vérité qui forme l’une des enquêtes les plus originales de toute la littérature policière, l’un des dix grands classiques du genre salué par la critique et aussi par les pairs de l’auteur.
de Adeline Dieudonné.6/10
Il y a bien sur l’écriture, le rythme du récit, les portrait s qui se succèdent, bien campés, très réels. Mais c’est un peu comme un paquet de bonbons, pas super bons mais on arrive pas à s’arrêter. Donc lu en 2 jours. Mais pas le sentiment d’avoir lu quelque chose de grand. Juste une galerie de photos un peu glauque, un peu à la streep tease. Très belge finalement. Ce qui m’a surtout manqué c’est une petite pointe de fantastique, comme il y avait dans la vrai vie. Ce quelque chose de plus. Ici j’ai eu le sentiment d’un premier degré qui en nous emporte jamais. Dommage.
de Maggie O’Farrell. 9/10
Démarrage un peu lent, à mi-lecture, je n’étais pas plus convaincue que ça. Mais la deuxième partie est très émouvante, superbement écrite. J’ai vraiment ressenti beaucoup d’empathie pour les personnages, surtout Agnès. Et j’ai le sentiment d’en savoir un peu plus sur l’homme Shakespeare. Donc finalement très très bonne lecture.
