Décembre 2009

J’déprime. Le pire c’est que dans ces moments-là, en principe, je devrais écrire pour exorciser et c’est l’inverse. Qui a dit que l’écriture est une thérapie. Je suppose que c’est aussi parce que je n’ose pas me plaindre d’une chose précise. Rien ne val mal. mais rien ne va quand même. Je tourne en rond, je m’emmerde et plus je me le dit, plus je m’en convainc. Le pire pour le moment c’est au bureau. Je n’accroche pas du tout avec le nouveau boss, donc je m’auto démotive au plus haut point. Horrible. Et je n’arrive pas à imaginer une échappatoire. C’est comme une anesthésie du cerveau chaque fois que j’essaye d’imaginer ce que je pourrais faire d’autre. Rien ne m’inspire. Envie de rien, de rien et de rien. Et je me sens tellement nulle que je n’ai même pas envie d’en parler.

Je ne vais pas mieux. Je me force à écrire, mais je n’ai pas envie. De rien. Je n’ai jamais eu aussi peu envie. Je me fais un peu peur. Je ne travaille plus à mon projet, je ne travaille d’ailleurs plus beaucoup du tout. Je n’y arrive pas, je ne trouve plus l’énergie, je n’en ai pas envie. Je ne sais pas ce qu’il me fait pour renverser la vapeur. Des vacances, du soleil, un amant peut-être… En tout cas, cette période de fêtes de fin d’année contrainte et forcée me gonfle. Je pense que je n’ai jamais aimé ça et ça ne s’arrange pas. On peut bien faire un peu illusion pour les enfants mais au fond, ça ne veut rien dire du tout. J’hibernerais bien.
Toute cette maussaderie n’est bonne à rien. je vais arrêter d’écrire en attendant des jours meilleurs. A l’année prochaine si tout va bien.