Allégorie de la simulation (1640)
Lorenzo Lippi
Vers 1640
Huile sur toile
73 x 89 cm
Legs Goury , 1886Musée d’Angers
Source : Lippi, allégorie de la simulation : Les musées d’Angers
Lorenzo Lippi
Vers 1640
Huile sur toile
73 x 89 cm
Legs Goury , 1886Musée d’Angers
Source : Lippi, allégorie de la simulation : Les musées d’Angers
Salvadore DALI
[wp-svg-icons icon= »library » wrap= »i »] Madrid, Musée ThyssenJe suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Salvadore DALI
[wp-svg-icons icon= »library » wrap= »i »] Madrid, Musée Thyssen<p><em>@ Francisco de GOYA, Série d’estampes Les Caprices, 1797-1798, Madrid, Prado</em></p>
<p> »L’imagination sans la raison produit des monstres impossibles: unie avec elle, elle est mère des arts et à l’origine des merveilles. »</p>
<p>La chouette est ici utilisée pour symboliser la folie qui attaque l’artiste. Elle est associée à la chauve-souris, autre animal nocturne symbolisant dans ce contexte l’ignorance, le lynx et le chat noir.</p>
Francis BACON, Le pape aux hiboux, 1958, Bruxelles, MRBA
Francis BACON, peintre irlandais, né à Dublin en 1909, mort à Madrid en 1992. Peintre expressionniste, exprime la violence, la cruauté et la tragédie humaine
<p>Le sommeil, fils de la nuit est en train d’endormir sa mère. Elle est veillée par les animaux de sa suite: la chouette et le coq.</p>
<p><em>@ Battista Dossi, Allégorie de la nuit, 1544, Drede, Gemäldegalerie</em></p>
<p>INDE – La Guerre des Corbeaux et des Hiboux, Fable indienne extraite du Panchatantra, IIIème siècle avant JC<br />Enluminure de la version Perse du XIVème siècle (Livre de Kalîla et Dimna), manuscrit de la BNF</p>
Livre 3: La guerre des Corbeaux et des hiboux
PANCHATANTRA
Si nous faisons roi le hibou, affreux par nature, très-cruel, méchant et désagréable, quelle prospérité aurons-nous?
Dans cvette fable, c’est la symbolique négative (agresseur, méchant, rancunier) du hibou qui est mise en évidence.
<p>Fils d’Achéron et de la nymphe Orphné et fidèle lieutenant d’Hadès aux enfer. Il est transformé en hibou par Déméter pour avoir rapporté que Proserpine avec franchit l’interdit en mangeant quelques grains de Grenade</p>
Ascalaphe est le fils de la nymphe Orphné et du dieu fleuve Achéron. Ce dernier avait été précipité aux enfer après avoir étanché la soif des Titans pendant leur combat avec Zeus.
Ascalaphe devient l’intendant les mines de s enfers et le fidèle lieutenant d’Hadès (Pluton)
Perséphone (Proserpine) est la fille de Démeter (Cérès) la déesse Terre-Mère ou déesse de l’agriculture et de Zeus. D’une grande beaucté elle est élevée en cachette par sa mère en Sicile. Mais un jour elle se fait remarquer par son oncle Hadès, qui, séduit, veut en faire sa reine et l’enlève.
Déméter part à sa recherche, et est informée par Helios, que sa fille est en enfer. Furieuse, elle cesse de faire fructifier la terre et s’en reporte à Zeus pour trancher le conflit. Celui-ci obtient d’Hadès que sa fille soit rendue à Déméter pour autant qu’elle n’ai pas touché à la nourriture des enfers.
Perséphone affirme n’avoir rien touché mais au moment de retrouver la liberté, Ascalaphe révèle à Hadès qu’il l’a vue cueillir une grenade et en manger quelques grains.
Démeter furieuse le bloque sous une pierre et le transforme en hibou lorsqu’il est délivré par Heraclès lors de sa descente aux enfer
Mais Perséphone est contrainte de rester aux enfer. Zeus obtient néanmoins d’Hadès qu’elle y reste les 6 mois d’hiver, et qu’elle rejoigne la surface de la terre pour le printemps et l’été.
Le hibou qui accompagne Merlin dans le chef d’oeuvre de Disney incarne le savoir si ce n’est la sagesse. Archétype du savant râleur et grincheux, il est néanmoins une précieuse aide dans les situations délicates.
Extrait: le fou rire d’Archimède, mythique
[su_youtube url= »https://youtu.be/UcMkQnMjdDo »]En héraldique, la chouette et le hibou sont souvent associés au savoir et à la connaissance. Ils sont souvent présents sur les blasons des écoles et des universités.
Blodeuwedd est une figure centrale de la quatrième branche du Mabinogi « Math fils de Mathonwy », poème épique gallois médiéval.
On retrouve dans cette métamorphose en chouette le même thème de honte et de banissement que dans la légende de Nyctimène.
« I will not slay thee, but I will do unto thee worse than that. For I will turn thee into a bird; and because of the shame thou hast done unto Llew Llaw Gyffes, you shall never show thy face in the light of day. And thou shall not lose thy name, but shall be always called Blodeuwedd. »
Dans la saga Harry Potter, chouettes et hiboux acheminent le courrier. Ils sont capables de retrouver son destinataire où qu’il se trouve juste en connaissant son nom.
Cybèle, protectrice des Troyens (voile en arrière de la tête en signe de fécondité, couronne bastillée, char traîné par des lions), va trouver dans sa grotte le Sommeil et le réveille. Elle lui demande d’envoyer un rêve à Dicé, roi de Crète, à ses deux filles, à Francus et aux autres Troyens rescapés. Ce rêve permettra à Francus d’obtenir l’hospitalité de Dicé. Dubreuil a pu s’inspirer également, dans les Métamorphoses d’Ovide, du passage où Iris vient trouver le Sommeil (XI, 583-709) : comme chez Ovide, la déesse éloigne de sa main droite les songes aux ailes de chauve-souris, et sa robe claire illumine la grotte sombre. C’est à Ovide également que Dubreuil emprunte les enfants de Sommeil, Morphée de dos repoussant les songes, Phobétor (derrière Cybèle, presque dans son voile) et Phantasos, dont le corps se confond avec la terre, au fond. La chouette et les masques symbolisent la Nuit.
Nyctimène est la fille de Epopée, roi de Lesbos. Elle est si jolie que son père se prend de passion pour elle et la viole. Honteuse elle s’enfuit dans la forêt et refuse de montrer son visage en plein jour. Athéna a pitié d’elle et la transforme en chouette, qui devient sa compagne. Ovide évoque la chouette et sa rivalité avec la corneille dans ses métamorphoses:
Le corbeau, jadis de couleur blanche, s’apprête à aller révéler à son maître Apollon l’infidélité de la belle Coronis. Une corneille le met en garde contre un excès d’empressement à intervenir dans les affaires d’autrui, en lui racontant sa propre mésaventure. En effet, Pallas avait enfermé Érichtonius, bébé conçu sans mère, dans un coffret qu’elle avait confié à la garde des filles de Cécrops, avec la consigne de ne pas chercher à connaître son secret. Aglauros, une des Cécropides, cède à la curiosité. Témoin de cette indiscrétion, la corneille s’empresse de rapporter la chose à Minerve/Pallas, qui l’exclut aussitôt du cercle de ses protégés au profit de la chouette. (2, 531-565)
La corneille (cornix) revient alors à sa propre histoire : fille du roi Coroneus de Phocide, elle inspira à Neptune une violente passion ; mais pour lui permettre d’échapper à la poursuite du dieu, Minerve la métamorphosa en corneille et fit d’elle sa fidèle suivante ; elle fut pourtant détrônée par Nyctimène, métamorphosée à son tour en chouette suite à un inceste. (2, 566-597)
Le corbeau n’écoute pas la corneille bavarde et rapporte à Apollon la trahison de Coronis. Le dieu furieux transperce d’une flèche sa maîtresse infidèle qui, en mourant, lui révèle qu’elle attend de lui un enfant ; le dieu alors, en proie au remords, ne réussit pas à sauver Coronis mais sauve du moins son foetus (le futur Esculape), et le confie au centaure Chiron, tandis qu’il punit l’indiscrétion du corbeau en l’excluant des oiseaux de couleur blanche. (2, 598-632)
François Rabelais, 1552
… Peu après, me sembla que je fus, ne sais comment, transformé en tambourin, et elle en chouette. Là fut mon sommeil interrompu…
Aussi ne sera de vous fait métamorphose en tambourin; mais d’elle vous serez battu comme tambour à noce; ni d’elle en chouette, mais elle vous dérobera, comme est le naturel de la chouette.
La chouette est ici associée à une voleuse et un femme légère, coquette et trompeuse.
[su_column]
Sous les ifs noirs qui les abritent,
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur œil rouge. Ils méditent.
Sans remuer ils se tiendront
Jusqu’à l’heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s’établiront.
Leur attitude au sage enseigne
Qu’il faut en ce monde qu’il craigne
Le tumulte et le mouvement,
L’homme ivre d’une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D’avoir voulu changer de place.
Athéna est la déesse grecque de la sagesse et de la guerre
Détail du jardin des délices
HIERONIMUS BOSCH
Renaissance, Pays-Bas, 1480-90
Madrid, Musée du Prado
René MAGRITTE
Surréalisme, Belgique, 1942
Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts
Inspiré du titre d’un roman policier américain de Rex Stout, publié en 1935 et mettant en scène le détective Nero Wolfe et son assistant Archie Goodwin.